Généalogie simplifiée des seigneurs d'Aubière
Les Dauphins tenaient cette terre en fief de l'évêque: elle figure parmi les dépendances de la châtellenie de Chamalières et de Montrognon pour laquelle ils firent hommage à l'évêque en 1240 et en 1263
A partir du milieu du XIIIe siècle, la situation juridique de la seigneurie d'Aubière parait avoir été assez confuse et donna lieu à des conflits. En 1257, Guillaume Dalmas chanoine de Clermont, agissant en tant que tuteur des filles d'Eble Comptour, fit hommage et jura fidélité pour le château et le village (fortalitiun et villa) d'Aubière à l'évêque qui tenait alors le château de Montrognon: le château d'Aubière lui était rendable à chaque réquisition; les neveux de Guillaume Dalmas devaient épouser les filles et héritières d'Eble . La seigneurie passa ainsi par mariage à la famille des Dalmas, qui s'empressèrent de se reconnaitre vassaux des Dauphins: dès 1263, Guillaume et un de ses neveux firent hommage à Robert Dauphin pour le « château et ville d'Aubière et reconnurent également le caractère rendable du château. Pour expliquer cette situation confuse, il faudrait savoir comment et à quel titre l'évêque s'est trouvé momentanément, vers le milieu du XIIIe siècle, en possession du château de Montrognon: ne s'agirait il pas d'une conséquence de l'engagement en 1196 de la châtellenie de Chamalières en faveur de l'évêque ? Celui ci en aurait profité pour faire entrer son arrière vassal dans sa vassalité immédiate.
Les seigneurs d'Aubière essayèrent de tirer profit de cette confusion. Au début du XIV siècle, dans les années 1306 1307, Bernard Dalmas refusa de faire hommage à Robert III, dauphin d'Auvergne, rejetant en particulier la clause d'après laquelle le château était rendable (les hommes de guerre de Dalmas accueillirent les gens du dauphin qui venaient prendre possession du château à coup de pierres); en meme temps, Bernard Dalmas portait son hommage à l'évêque et, en 1308, le nouvel evêque Aycelin de Montaigut se plaignit au roi que, pendant la vacance épiscopale, Robert III avait obligé Bernard, vassal de l'évêque, à reconnaitre de lui sa terre d'Aubière. Finalement,en 1315, Bernard reconnut tenir le château et « la ville » à l'intérieur des fossés du dauphin seigneur de Montrognon ; le dauphin avait le droit de garder le château six jours à chaque mutation du seigneur et du vassal et pouvait en cas de guerre l'occuper pour assurer sa défense pendant toute la durée du conflit. Mais en même temps Bernard reconnaissait tenir de l'évêque les terres qui étaient à l'exterieur des fossés. La seigneurie se trouvait ainsi partagée entre deux mouvances: un fief était composé du château et de la partie du village enfermée dans les fossés, l'autre de tout ce qui était à l'extérieur de l'enceinte. En 1392, une reconnaissance d'hommage au dauphin précise que le fief est composé du « chastel ou lieu d'Aubière et pareillement toute la ville pousée et assise dans le fossé de ladite ville d'Aubière» .
La seigneurie resta aux mains de la famille Dalmas jusqu'à la fin du XV siècle: Annet Dalmas, seigneur d'Aubière avec son frère Guillaume au milieu du XV siècle, fut chambellan de Louis de Bourbon, comte de Montpensier, puis il fut bailli du dauphiné d'Auvergne et du comté de Clermont. La dernière héritière des Dalmas epousa en 1488 Charles de Montmorin, dont la petite fille porta par mariage la seigneurie d'Aubière à la famille Jarrie (1542).
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En 1454, le seigneur prétendait à la propriété de tous les fossés et au droit exclusif d'y pêcher; les habitants affirmaient au contraire que les fossés du château et le droit d'y pêcher étaient seuls la propriété du seigneur et ils réclamaient, au nom de la coutume, la propriété des fossés du bourg et le droit d'y pêcher. En 1496, une transaction mit fin à ce conflit sur la base d'un partage entre les fossés du chateau et ceux du bourg. Le seigneur prétendait aussi avoir la possession des clés des portes du bourg et le droit de les confier en garde à qui lui plaisait mais la transaction de 1496 décida qu'elles resteraient en possession des habitants à condition de les présenter au seigneur une fois par an. A la même date, le seigneur prétendait tenir l'enclos du château clos et défendable en tout temps.
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Le château a pour centre un donjon quadrangulaire couronné de machicoulis et de créneaux et surmonté d'une tourelle: on ne peut exclure l'hypothèse que l'ossature de ce donjon remonte à l'époque romane, mais, dans l'état où il était au milieu du XVe siècle, il était trés semblable à celui de Chateaugay construit dans la deuxième moitié du XVe siècle, soit qu'il ait été entièrement reconstruit à cette époque, soit que son couronnement ait été refait.
Ce donjon est situé dans une enceinte quadrangulaire dont il semble occuper l'angle sud ouest. La face orientale est constituée par un grand corps de logis à deux étages éclairés par des fenêtres à meneaux: des combles aménagés sous un toit à forte inclinaison possèdent également des fenêtres. Un autre bâtiment, dont on aperçoit l'extrémité du toit, est adossé à la face méridionale: Deux tours rondes s'élèvent aux angles nord est et sud est. Le quatrième angle, l'angle nord ouest, est occupé par une tour, couronnée de machicoulis et de créneaux, de plan quadrangulaire (l'angle sud est en est occupé par une tourelle d'escalier). Des courtines crénelées relient le corps de logis et le donjon à cette tour d'angle.
Le chateau a été reconstruit à la fin du XVe siècle et il n'en reste plus qu'un grand bâtiment, qui doit s'élever sur l'emplacement du corps de logis du XVe siècle et qui est occupé aujourd'hui par la mairie, ainsi qu'une aile en arc de cercle. Mais la rue Saint Loup et le tracé circulaire du parcellaire dans le quartier nord ouest du village actuel marquent l'emplacement du fossé au nord est, à l'est et au sud. A l'ouest, près de l'angle de la rue SaintLoup et de la rue Vercmgétorix (ancienne rue SaintVerny sur l'emplacement des fossés occidentaux du bourg) subsiste l'ancienne porte du Rossignol qui correspond à la tour quadrangulaire représentée à droite sur le dessin de Guillaume Revel: la tourelle d'escalier occupe non l'angle sud est comme.sur le dessin, mais l'angle nord est; sur sa face orientale, le grand arc e plein cintre du porche a été obturé; une rangée de con soles destinées à supporter des mâchicoulis est conservée sur sa face occidentale; mais la tour a été surélevée d'un étage. de sorte que ces mâchicoulis ne forment plus le couronnement; la face méridionale de ce dernier étage est percée de petites meurtrières circulaire destinées à des armes à feu portatives. Cette porte faisait comrnuniquer le château avec l'enclos seigneurial signalé à la fin du XVe siècle: il comprenait jardin, garenne, pré et verger et était limité par le chemin de Beaumont au nord, le chemin de Clermont à Pérignat et à Issoire à l'ouest l'Artière au sud, les fossés du château et du bourg à l'est. II est aujourd'hui alloti, mais il est bien visible sur le plan cadastral du XXe siècle où il forme encore une parcelle unique appelée la Garenne. Cette porte du Rossignol est située sur l'alignement de la grande enceinte villageoise.
Guillaume Revel a placé le château dans la partie droite de son dessin de manière à pouvoir représenter l'ensemble du bourg: en effet, le château ne s'élève pas au centre du bourg, mais il est enclavé dans sa partie occidentale. Le dessinateur a retenu deux éléments caractéristiques: l'église et une porte. De la première, on ne voit que le clocher pignon avec ses deux cloches: c'est une construction du XIVe siècle dont le clocher a été reconstruit au XIXe siècle en forme de tour carrée sur la façade. La porte est une des deux portes du bourg: appelée la porte de la Quaire, elle se trouvait à l'arrivée de l'ancien chemin de Clermont qui se prolongeait par la rue de la Quaire (devenue ensuite rue de Morny, puis rue du Quatre Septembre). Au XVe siècle, c'était une tour carrée, couronnée de machicoulis et de créneaux, dont on aperçoit la partie supérieure. L'autre porte, appelée des Ramacles, ouvrait au sud sur la place du meme nom. Les deux portes furent vendues pour être démolies le 5 mai 1793. On aperçoit peut être une section du fossé entre les arbres dessinés un peu à droite de la porte et en avant de l'église. Mais le reste de l'enceinte n'apparais pas sur le dessin, soit qu'elle ait été dissimulée au dessinateur par la végétation, soit quelle n'est pas été achevée; les fossés du bourg, distincts de ceux du château, existaient en 1452, mais le fait que le conflit entre le seigneur et les habitants ne s'étendit aux clefs des portes qu'à la fin du siècle ne serait il pas un indice que l'enceinte ne fut achevée que dans la deuxième moitié du XVIe siècle ? Quoi qu'il en soit, le tracé de l'enceinte villageoise est aisément reconnaissable dans le parcellaire. Elle avait une forme à peu près circulaire, dont la régularité était interrompue à l'ouest par l'échancrure du château sur lequel elle s'appuyait. Le bourg était entouré par un fossé alimenté en eau par une dérivation de l'Artière qui longeait la face méridionale du rempart (la place des Ramacles est l'espace compris entre l'Artière et le bief).
A l'est, les maisons qui bordent sur le côté occidental la rue Saint Antoine et la rue Nationale sont construites sur l'emplacement de l'ancien fossé, tandis que des ruelles et impasses soulignent le: tracé du rempart. A l'ouest, le fossé se divisait en deux branches entre lesquelles le château était enfermé (celle de l'ouest suivait le côté oriental de la rue Saint Verny ou Vercingétorix ,celle de l'est est suivie par la rue Saint Loup). Le dessin montre qu'au nord de la porte de la Quaire il existait au milieu du XV siècle un quartier extérieur, le long du chemin de Clermont.
Le dessin du parcellaire fait apparattre un contraste entre le quartier qui a pour centre l'église aux parcelles irrégulières et confuses et les autres quartiers enfermés dans l'enceinte, qui s'organisent à partir de rues à peu près rectilignes de direction nord sud. La voie nord sud qui traverse Aubière de la porte de la Quaire à la porte des Ramacles contourne par l'est ce quartier de l'église qui représente la partie la plus ancienne du bourg. Ne faudrait il pas identifier ce tracé intérieur avec celui du plus ancien fossé qui aurait été d'abord celui de la basse cour du château, délimitant au XIIIe siècle la mouvance du Dauphin et celle de l'évêque, et qui, à la suite de la formation d'une communauté villageoise, aurait pris un caractère collectif ? Des textes du XIVe siècle semblent indiquer que des maisons confinaient au fossé du bourg et que par conséquent l'agglomération s'étendait audela de cette ligne. Cette hypothèse confirmerait la date tardive de la grande enceinte et expliquerait les conflits dont elle fut l'objet.
Le premier plan du dessin est occupé par des parcelles de culture, les unes ouvertes, les autres closes de haies Au milieu de l'une d'elles s'élève un pignon de gerbes Le chemin représenté en perspective à droite est celui qui, venant de Clermont, contournait le château d'Aubière par l'ouest et se dirigeait vers le sud.
Bibliographie:
Chabrol, t. IV, p. 67-70;
Tardieu, Dictionnaire, p. 73;
Remacle, t. I, col. 3942
P. F. Fournier et A. Vergnette Les droits seigneuriaux à Aubière. Recueil de documents concernont les contestations dont ils furent l'objet (1422 -1789) ,dans Revue d'Auvergne, 1928, t. 42.
Dessert, p. 91-95, Fournier. Défense, p. 192 193.
Généalogie simplifiée des seigneurs d'Aubière
D'or semé de fleurs de lis d'azur.
L'histoire des Comptours par André et Marie José CHAPEAU
Amblard COMPTOUR
Amblard comptor , fut le premier seigneur d'Aubière dont l'histoire a retenu le nom. Il vivait en 998; il était seigneur d'Indiciat, de Murol, d'Ussel, d'Aubière et de Ravel. il était aussi baron d'Apchon et d'Hauteclair.
Son épouse serait Ermengarde (Cf Georges FRAISSE )
Passe à son fils Armand ler COMPTOUR
Armand ler COMPTOUR
Armand Ier Comptor , seigneur d'Apchon, vivait en 1009 , marié à Haliande laissa pour enfants, Bertrand, qui suit, et Amblard dit de Beaucoire ou Bécoire près de Bredon
Bertrand ler COMPTOUR
Bertrand ler, comptor d'Apchon, avait épousé Hermangarde, que l'on croit être de la maison de Roche d'Agout dont il eut plusieurs enfants, Guillaume, qui continua la branche directe, Bertrand Comtor, seigneur de Murols et de Chambon , tige de la branche de Murols, et Ebbe ou Ebles Comtour, seigneur d'Aubière, tige de la branche Apchon-Aubière.
Bertrand vivait encore en 1074
Les plus anciens seigneurs d'Ussel connus sont cités dans une charte du Cartulaire de Bonnaigues datée de 1157 : "...Guillermus d'Ussel et Petrus, frater ejus...".
Jean-Philippe MIGINIAC
Ebles COMPTOUR
En 1180, Ebles Comptour, était seigneur d'Aubière et d'Ussel
En 1205, passe a son fils, Bertrand Comptour chevalier, seigneur d'Aubière et d'Ussel
Bertrand COMPTOUR
En 1205, Bertrand Comptour chevalier, seigneur d'Aubière et d'Ussel
Passe a son fils, EblesII Comptour
Ebles II COMPTOUR
Ebles II Comptour, dit d'Ussel chanoine de Clermont et seigneur d'Aubière, lequel reconnut, l'an 1235, devoir l'hommage. pour sa forteresse d'Aubière à Guillaume, comte de Clermont, dauphin d'Auvergne. (Bibiothèque Clermont, M8 818, f. 336).
En 1236 , Ebles II COMPTOUR, chanoine de Clermont, fit hommage à Guillaume Dauphin pour la ville et la forteresse d'Aubière et tout le territoire protégé par les fossés
Almodie et Marguerite COMPTOUR, les deux filles d'Ebles II Comptour eurent pour tuteur, a la mort de leur père, Guillaume DALMAS chanoine de Clermont
Guillaume DALMAS
En 1257 , Guillaume DALMAS chanoine de Clermont, devient tuteur des filles d'Ebles II Comptour
Almodie COMPTOUR fille d'EblesII Comptour
Almodie COMPTOUR fille aînée d'Ebles II Comptour va épouser Bernard Dalmas chevalier, vivant en 1268 (Bibliothèque Clermont, M8 818 folio 343) . La seigneurie d'Aubière Passe par héritage à ce qui va devenir la branche d'Aubière des Dalmas, originaires du Forez.
Marguerite COMPTOUR fille d'EblesII Comptour
Marguerite COMPTOUR fille d'EblesII Comptour , épousa Guillaume DALMAS , frère de Bernard Dalmas
D'or à la fasce de sable, par substitution des armes de la maison d'Aubières.
...
VII. Hugues DALMAS, IIIe du nom, chevalier, sire de Cousan et de Marcilly, vicomte de Chalon, succéda à son père en 1190 Il conclut, cinq ans plus tard, un traité avec Agnes de Meymont à propos du conflit les opposant pour la châtellenie d'Oliergues. Lainé cite à ce sujet que « depuis l'époque où la branche de Beaujeu s'était séparée de la tige de Forez, il s'était élevé entre ces deux branches de vifs débats à l'occasion de divers fiefs et hommages que chacune d'elles avait respectivement conservés ou acquis dans le territoire de l'autre. Il eût été difficile, à la maison de Dalmas, de se maintenir en neutralité au milieu de ces contestations sans cesse renaissantes. D'après les lois de la féodalité et la situation de son fief, Hugues III se trouvait premier vassal du comte de Forez. Mais la maison de Beaujeu avait conservé des droits sur la terre et le château de Cousan; et d'ailleurs, la maison de Dalmas contestait encore sa mouvance du comté de Forez, et prétendait ne reconnaître d'autre suzeraineté que celle du roi. Soit que Hugues III eût voulu profiter de ces conjonctures, et de la minorité de Guigues V, comte de Forez, pour s'affranchir de cette mouvance, soit qu'il eût cédé à des considérations plus impérieuses que son ambition personnelle, il transporta, ou consentit à transporter son hommage à Humbert IV, sire de Beaujeu, duquel il reprit aussitôt le château de Cousan en fief lige, en 1216. Cette démarche fut le signal d'une grande guerre entre le sire de Beaujeu et Guigues V, soutenu par Renaud de Forez, archevêque de Lyon, son oncle. Durant ces hostilités, Humbert IV céda ce qui lui appartenait dans le château de Cousan, ainsi que l'hommage d'Hervé de Donzy, comte de Nevers, et de la comtesse Mahaut, sa femme, en échange des terres de Chevagnes et d'Aloignet, pour lesquelles le sire de Beaujeu leur fit hommage, par lettres où cet échange est rappelé, données sous le sceau de Guillaume, comte de Vienne et de Mâcon, de l'an 1223. Enfin, un traité fut conclu en 1224 et non seulement Humbert IV renonça à l'hommage de Cousan, mais il dut faire en sorte que la comtesse de Nevers se désistât librement et entièrement du même hommage qu'il lui avait transporté, et qu'elle en donnât ses lettres-patentes, ce qu'elle fit au mois de décembre 1224. De plus, le sire de Beaujeu devait se pourvoir près du roi de France et du prince Louis, pour qu'ils ratifiassent ces conventions ».
Hugues III aurait épousé Jeanne de BOURGOGNE, dame de Marcilly, dont il aurait eu:
1 - Renaud DALMAS, qui suit, VIII.
2 - Robert DALMAS, chevalier.
3 - Dalmas, vivant en 1226.
4 - Hugues IV DALMAS, auteur de la branche d'Aubières, en Auvergne, rapportée plus loin.
5 - Guillaume DALMAS, chanoine de Clermont en 1232.
...
l - Bernard DALMAS I, qui suit, IX pour la branche des DALMAS de Cousan.
2 - Guillaume DALMAS qui épousa Marguerite d'AUBIERES.
Bernard Dalmas Ier du nom
IX. Bernard DALMAS, Ier, du nom, épousa Almodie, dame d'AUBIERES, au diocèse de Clermont, fille aînée et principale héritière d' Ebles, seigneur d'Aubières et soeur de Marguerite, épouse de son frère Guillaume. Il conclut un accord, en décembre 1257, avec l'évêque de Clermont qui percevait les fruits de la forteresse et de la ville d'Aubières, vraisemblablement en tant que tuteur d'Almodie et Marguerite, après quoi il reconnut, en 1263, tenir Aubières en fief de Robert, dauphin d'Auvergne. Il fut père de
Bernard DALMAS, IIeme du nom qui suit.
Bernard Dalmas IIeme du nom
X.Bernard DALMAS, IIe du nom , damoiseau, seigneur d'Aubières qui vécut jusqu'après 1296 et laissa de Catherine, son épouse:
1 Bernard DALMAS, qui suit, Xl.
2 Pierre DALMAS, chanoine de Brioude en 1334.
En 1298 un contrat entre les habitants et le seigneur parait bien, à s'en rapporter à la manière dont il est mentionné dans un acte plus récent (IX, 3), avoir mis fin à un débat sur des droits seigneuriaux : « contraict passé en l'annee 1298 entre les habitans dud. lieu d'Aubière et Bernard Dalmas, seigneur dud. lieu »
Bernard Dalmas IIIeme du nom
XI. Bernard DALMAS, IIIe du nom, seigneur d'Aubières, promit, en 1305, à Robert III de Clermont, dauphin d'Auvergne, de lui faire foi et hommage pour sa terre d'Aubières, se chargeant d'y faire consentir l'évêque de Clermont, duquel cette terre relevait. En 1315, il reconnut tenir en fief du même comte, à cause de sa seigneurie de Montrogon, les château, ville et fossé d'Aubières, et lui devoir l'hommage à chaque mutation de seigneur et de vassal. Bernard III vivait encore au mois de septembre 1322. Il eut pour femme Randane de MEZET, fille de Hugues de Mezet, seigeur de Dalet, et d'Alix de Montaigu dont il eut:
1 Guillaume DALMAS, seigneur d'Aubières, mort sans postérité peu après 1341.
2 Hugues DALMAS, qui suit, XII.
3 Jean DALMAS, chanoine de Clermont.
4 Béatrix DALMAS, qui était mariée, en 1347, avec Girard CALCAS, citoyen de Clermont.
Passe à leur fils, Hugues Dalmas, chevalier, seigneur d'Aubière.
Hughes DALMAS
XII. Hugues DALMAS, Ve du nom, seigneur d'Aubières en 1348, mort avant le 3 avril 1368, avait épousé Alix de THIERS, morte en 1364, fille de Louis de Thiers, seigneur de Vollore, de Montgreleix, etc., et d'Isabeau Dalmas de Cousan. Ils eurent pour fils:
1 Jean DALMAS, qui suit, XIII.
2 Louis DALMAS d'AUBIERES, chevalier, que Froissart cite à plusieurs reprises dans ses Chroniques comme étant l'un des chevaliers d'Auvergne qui firent une guerre active aux Anglais dans cette province, et qui, notamment, firent les sièges du château de Ventadour et du roc de Vendais, occupés par les fameux chefs de compagnies Geoffroy Tête Noire et Aimerigot Marchès, en 1388, 1389 et 1390.
Passe à son fils, Jean Dalmas d'Aubière , Ie du nom, chevalier, seigneur d'Aubière et de Maubec,
Jean DalmasI
XIII. Jean, Ier du nom, seigneur d'AUBIERES et de MAUBEC, quitta, ainsi que son frère Louis, le nom de Dalmas, et ne porte plus que celui d'Aubières. Il épousa:
1°) Jeanne de LANGEAC, fille d'Armand, seigneur de Langeac;
2°) Alix de SAILLANS, dame de Langlade, veuve de Pierre de Peyrols, seigneur de Peyrols et de Saint Diéry.. Ses enfants furent: Du premier lit:
1 Jean d'AUBIERES, qui suit, XIV.
2 Marguerite d'AUBIERES, mariée avec Guillaume de BREZONS. Ils vivaient en 1432.
3 Isabelle d'AUBIERES, épouse de Guillaume de LAIRE, seigneur de Cusieu.
Du second lit:
4 Louis d'AUBIERES, seigneur de Maubec.
1422, 19 juin.— Transaction entre Jean, seigneur d'Aubière,et les habitants d'Aubière
Jean DALMAS , Ie du nom, décédé en 1427 Passe à son fils du premier lit , Jean Dalmas d'Aubière, IIème du nom., chevalier, seigneur d'Aubière.-
Jean Dalmas II
XIV. Jean, IIe du nom, seigneur d'AUBIERES, chevalier bachelier, servit avec une compagie de 16 écuyers de sa chambre à la garde du Languedoc et du Gévaudan sous les ordres du sénéchal d'Auvergne, Jean de Langeac. Il mourut en 1427 et fut inhumé aux Cordeliers de Clermont. Il avait épousé, en 1417, Marie de PEYROLS, fille et héritière de Pierre, seigneur de Peyrols et de Saint Diéry, et d'Alix de Saillans, dame de Langlade. Elle se remaria à Draguinet, seigneur de Lastic, chevalier, et vivait encore en 1468. Son premier mari en avait eu:
1 Annet d'AUBIERES, qui suit, XV.
2 Guillaume d'AUBIERES, chanoine de Brioude et doyen d'Orval.
3 Jeanne d'AUBIERES, dame de Langlade, mariée à Philibert de SAINT QUENTIN, fils de Louis de Saint Quentin et de Marguerite de Beaufort, d'où:
a) Gilbert de Saint Quentin de Beaufort, seigneur de Saint Quentin, époux de Françoise de Fontenay;
b) Gabrielle de Beaufort de Saint Quentin, femme de Robinet de Murol, chevalier, seigneur du Broc. Marie de Peyrols, son aïeule, lui donna en contemplation de ce mariage, et sauf l'usufruit, l'hôtel et le lieu de Langlade, avec 25 livres de rente, par acte du 30 juin 1468.
Jean Dalmas, chevalier, seigneur d'Aubière et de Maubec, marié en 1417, avec Marie de Peyrols (Marie-Gabrielle de Peyrol Cf Georges Fraisse) et eurent 2 enfants
On remarquera que lors de la transaction du 15 décembre 1454, Annet d'Aubière n'était pas encore marié avec Dauphine de Murols.
II. 1454, 15 décembre, Bien Assis (1). Transaction entre Anne seigneur d'Aubière, et Guillaume d'Aubière, frères d'une part, et les habitants d'Aubière, d'autre part, au sujet des droits seigneuriaux (2).
[1 2] (3) [ ] | [ ]ur | [ ]debert | [ ]usson | [ ]Abrial | [ ]ot Anth. | [ ]ure P(er)re [ habi]tans et | [ ] fere avoir | [ de]ssus nommees | [ ]res pures et | [ ] d'aultre partie. |
[3] (4) [ ] et sur ce que | [ ] ont droit estoyent | [ I]esd. habitans de | [ sei]gneuries et libertés | [ ] par tiel et si | [long temps act]endu que de ce et | aultres poins cy ampres expeciffiés et déclarés lesd. manans et habitans [ Je]han d'Auhiere, | quant vivoit seigneur dud. lieu d'Aubiere, ayeul desd. freres, ainsi que lesd. freres disoyent.
Guillaume d'Aubière
Guillaume d'Aubière de la transaction de 1454 est le même que Guillaume Dalmas , mais le nom d'Aubière se substitue le plus souvent a celui de Dalmas dans les actes qui nous sont parvenus.
Guillaume Dalmas, seigneur de Calmels au diocèse de Rodez , originaire d'Auvergne, écuyer de Jacques de Bourbon , comte de la Marche, anobli à Poitiers en juin 1443 pour fait d'armes au siège de Pontoise en 1441
H.LAMANT
Armorial général et nobillaire français
page 58
DALMAS ou DELMAS
Auvergne, Rouergue, Languedoc Famille issue de Guillaume Dalmas....
Annet Dalmas
XV. Annet, seigneur d'AUBIERES, de Peyrols et de Maubec, chevalier, conseiller et chambellan de Louis de Bourbon, comte de Montpensier, dauphin d'Auvergne, et son bailli de Dauphiné d'Auvergne, du comté de Clermont, et de la terre de Mercœur. En 1463, il épousa Dauphine de MUROL, fille de Jean de Murol. Il mourut en 1473 et fut inhumé aux Cordeliers de Clermont. Il fut père de:
1 Louis d'AUBIERES, épouse Anne de ROCHE d'AGOUX. Sans postérité.
2 Bertrand d'AUBIERES, décédé avant 1482.
3 Gabrielle, dame d'AUBIERES et de Peyrols, épousa Charles de MONTMORIN, seigneur de Nades et de Lespinasse, d'où Annet de Montmorin d'Aubières, seigneur de Nades, d'Aubières et de Lespinasse, gouverneur du Bourbonnais, qui épousa, en 1512, Marie Bohier de Saint Cirgues dont il eut une fille Claude de Montmorin, dame d'Aubières et de Peyrols, qui épousa, en 1542, Gilbert de Jarrie, seigneur de Clervaux, avec la clause que leurs enfants porteraient le nom et les armes d'AUBIERES qui sont d'or a la fasce de sable. Ces armes sont celles de la maison d'Aubières auxquelles les Dalmas, seigneurs d'Aubières, furent substitués. Ils eurent pour fils Jean d'Aubières Jarrie qui épousa Jeanne de Laschenal, d'où Gilbert et Jean d'Aubières et Gilberte d'Aubières qui apporta cette terre par mariage à Annet de Rochebriant. Les descendants de celui ci gardèrent cette terre jusqu'en 1637 et ne modifièrent pas leurs armes qui étaient: écartelé d'or et d'azur. Après cette date, Aubières passa en la maison de Montagnac qui ne modifièrent non plus leurs armes: de sable au sautoir d'argent cantonné de quatre molettes d'éperon du même.
4 Anne d'AUBIERES, dame de Maubec, de Saint Germaindes Fossés, de La Faye, de Moissac en Cévennes, de Bort et de La Tour d'Anval, épouse, le 11 juillet 1482, Antoine MOTIER de LA FAYETTE, chevalier, seigneur de La Fayette, de Bothéon, Montboisier, etc., conseiller et chambellan du roi Louis XI avec qui elle vivait encore en 1504.
(Père Anselme, Histoire généalogigue et chronologique de la Maison Royale de France, t. Vll, 1733, p. 59.)
Annet Dalmas, chevalier, seigneur d'Aubière , Peyrol, Maubec, etc...
1463 Annet DALMAS seigneur d'AUBIERE et autres lieux, épousa en 1463, Dauphine de MUROL et eurent 4 enfants
1473 Annet Dalmas mourut en 1473 et fut inhumé aux Cordeliers de Clermont
Il fut chambellan de Louis de Bourbon, comte de Montpensier, puis il fut bailli du dauphiné d'Auvergne et du comté de Clermont.
Passe au fils de ceux ci, Louis Dalmas d'Aubière, chevalier, Seigneur d'Aubière, etc.,
Dauphine de Murol
Dauphine de Murol épousa en 1463 Annet DALMAS seigneur d'AUBIERE
Dauphine de Murol était toujours en vie à la date du 20 juillet 1499, son fils Louis d'Aubière précise dans son testament que sa mère
je veux et ordonne que quelque chose quil en soit et que joye dispose de mesds biens dame dauphine de murol ma mere soit usufruitiere tant quelle vivra des mesds biens terres et seigneuries hormis ceux dont cy dessous auray disposé au profit de leglise et veux que tous et chacun mesds biens meubles que jay et auray au temps de mond trépas luy appartienne et quelle les puisse prendre de son authorité privée pour en faire et disposer a son plaisir et volonté en luy suppliant quelle aye notre ame pour recommandée .....
C'est par elle que furent apportées a la branche d'Aubière les seigneuries de Moissac en Cévennes et Faye en Nivernais.
Louis Dalmas
Louis Dalmas, chevalier, seigneur d'Aubière , Peyrol, Maubec, etc...
devint seigneur d'Aubière à la mort de son père en 1473...
marié vers 1488, avec Anne de Rochedagoux , il mourut peu après sans postérité d'aprés un érudit.
On pourra consulter pour mieux connaître le personnage:
1496, 21 avril 1496 Aubière. Transaction entre Louis, seigneur d'Aubière, et les habitants d'Aubière, au sujet des droits seigneuriaux .
Cette transaction est citée comme argument dans une autre transaction du 31 juillet 1688, au sujet des droits seigneuriaux .
1499, 20 juillet 1499 Testament de LOUIS, Seigneur d'Aubière
Le fief d'Aubière passe alors par héritage à sa soeur, Gabrielle Dalmas
Anne de Rochedagoux
Nous ne savons rien d'Anne de la Rochedagoux.Elle appartenait a une trés ancienne famille des Combrailles alliée a Bertrand ler Comptour seigneur d'Aubière
Gabrielle DALMAS d'Aubière
1488 Gabrielle DALMAS d'Aubière épousa Charles de Montmorin, chevalier, seigneur de Nades et de Lespinasse
La seigneurie d'Aubière passe par mariage à leur fils, Charles de Montmorin
Anne DALMAS d'Aubière
Père Anselme, Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France, t.VII, 1733, p.59.)
Anne d'Aubières, dame de Maubec, de Saint-Germain-des-Fossés, de La Faye, de Moissac en Cévennes, de Bort et de La Tour d'Anval, épouse, le 11 juillet 1482, Antoine Motier de la Fayette, chevalier, seigneur de La Fayette, de Bothéon, Montboissier,etc..., conseiller et chambellan du roi Louis XI avec qui elle vivait encore en 1504.
Ils eurent un descendant auquel fait référence le testament de Louis d'Aubière : Jean de la Fayette
Antoine Motier de Lafayette
Décédé avant le 20 juillet 1499 contrairement à ce qu'affirme le Père Anselme
Jean de la Fayette
Bertrand DALMAS d'Aubière
Bertrand DALMAS nous est connu par le testament du seigneur d'Aubière Louis d'Aubière ,son frère
Annet de Montmorin qui suit
Antonia de Montmorin
La seigneurie d'Aubière passe à leur fils, Annet de Montmorin
Antonia de Montmorin Fille de Gabrielle Dalmas et de Charles de Montmorin, soeur d'Annet de Montmorin
Annet de Montmorin
Annet de Montmorin, chevalier, seigneur de Nades et d'Aubière, marié le 25 5 1512, avec Marie Bohier dont il eut:
Françoise, seconde fille d'Annet de Montmorin eut la terre de Nades, elle épousa le 11 février 1543 Jean de la Fayette seigneur d'Autefeuille.(Chabrol Aubière Coutumes d'Auvergne)
Marie Bohier
Marie Bohier épouse le 25 mai 1512, Annet de Montmorin, chevalier, seigneur de Nades et d'Aubière
Marie Bohier est une fille de Thomas BOHIER homme influent du XVI ième siècle.
1512 Mariage d' Annet de MONTMORIN à Marie Boyer ou Bohier de Saint-Cirgues
1555 Annet de MONTMORIN décédé en 1555, seigneur d'Aubière de Montmorin, etc...
Claude de Montmorin, leur fille, dame d'Aubière, le porte par mariage, en 1542, à Gilbert de Jarrie, Chevalier, seigneur de Clervaux.
Claude de Montmorin
Claude de Montmorin, dame d'Aubière, fille d'Annet de Montmorin et de Marie Bohier de Saint Cirgues, mariée à Gilbert de Jarrie en 1542 , porte par mariage la seigneurie d'Aubière, à Gilbert de Jarrie, Chevalier, seigneur de Clervaux.
- Passe à leur fils, Jean de Jarrie, chevalier, seigneur d'Aubière et de Clervaux.
Jean de Jarrie
Jean de Jarrie, chevalier, seigneur d'Aubière et de Clervaux, marié, en 1564, avec Jeanne de Lachenal dont il eu 5 enfants
Jeanne de Lachenal
Mariée en 1564 avec Jean de Jarrie, chevalier, seigneur d'Aubière et de Clervaux, ils eurent 5 enfants
Gilbert II de Jarrie
Gilbert II de Jarrie, chevalier, seigneur d'Aubière, décédé sans alliance, en 1622
Nous avons retrouvé les traces d'une cloche de la chapelle du château de Lignières (Commune de Charensat dans le Puy de Dôme ) qui se trouvait à l'église de Dontreix (Creuse), acquise par le curé de la paroisse M. Pangaud desservant de 1819 à 1836.
Cette cloche portait la mention:
«1604 + GILBERT D'AUBIERE M'A FAIT FAIRE» accompagnée de 4 écussons et d'une croix cantonnée de 4 croisettes.
Par ailleurs , Gilbert II de Jarrie seigneur et baron d'Aubière, laisse une fille naturelle Isabeau d'Aubière mariée le 22 novembre 1624 à Michel Depereit, 2 ans après le décés de son père
.-Les frêres et soeurs de celui ci, Annet, François, Gilberte et Françoise de Jarrie, se partagent Aubière, chacun pour 1/4.
Gilberte prend en quelque sorte la succession de la seigneurie d'Aubière en menant une politique de regroupement des parties dispersées de la seigneurie.
Annet de Jarrie
Annet de Jarrie embrasse une carrière écclésiastique.
Annet et Françoise de Jarrie vendent leur part, en 1635, à Etienne Carmantrand, receveur du taillon, à Clermont, et en 1642, et à Octavio de Strada, seigneur de Sarliêve.
Françoise de Jarrie
Françoise d'Aubière dame de Cordebeuf et en partie du dit Aubière, soeur du dit feu messire Gilbert d'Aubière
François de Jarrie
François de Jarrie meurt sans alliance peu après ce partage.
Gilberte de Jarrie
Gilberte de Jarrie, leur soeur ainée, héritiêre d'un 1/4 de la terre d'Aubière, avait épousé, par contrat du 25 3 1588, Annet de La Rochebriant, chevalier, seigneur de Chauvance. En 1637, elle commence à racheter les parties de la terre d'Aubière aliénées par ses frères à des étrangers et son petit fils, Gaspard de Montagnac, achêve la reconstitution de la seigneurie d'Aubière en rachetant, le 5 2 1676, la portion de cette terre appartenant à Jean de Strada, fils d'Octavio.
Jean de Strada
Le 5 2 1676, le quart de la terre d'Aubière, appartenant à Jean de Strada, fils d'Octavio passe à Gaspard Montagnat.
Annet de La Rochebriant
Annet de La Rochebriant, chevalier, seigneur de Chauvance, a épousé, par contrat du 25 3 1588 , Gilberte de Jarrie dont il eut
Amable de La Rochebriant qui suit
Amable de La Rochebriant
Amable de La Rochebriant épouse en 1614 Jeanne de Saint-Chamant dont il eut :
Gilberte de la Rochebriant qui suit
Amable devient seigneur d'Aubière en 1642.
Gilberte de La Roche Briant de Chovence
Gilberte de La Roche Briant de Chovence dame du lieu et parroisse d'Aubière: épouse en 1637 messire François Montagnat, seigneur des Lignères et autres places.
Son testament du 17ème jour de janvier 1674, apprés midy révèle un personnage attachant par bien des aspects. Il témoigne des coûtumes d'une époque et nous permet de connaître quelques personnages de confiance de la dame d'Aubière
Néanmoins Gilberte de la Roche Briant nous est connue par plusieurs procés dont les transactions nous sont parvenues : 1688 31 juillet (IV),1688 19 octobre (V),1689 7 janvier (VI),1689 10 mars (VII),1689 4 mai (VIII), 1689 10 août (IX).
Gaspard qui suit
le seigneur de Chovance, son frère
Dans le testament de son épouse, Gilberte de la Roche Briant précise les titres de son époux
...de puissant seigneur Messire François de Montagnac vivant Chevalier, seigneur et Baron des Lignières, La Cousture, Beaulieu, Aubière et autres places...
Gaspard Montagnat
Gaspard de Montagnac, petit fils de Gilberte de la Rochebriant(Gilberte de Jarrie), achêve la reconstitution de la seigneurie d'Aubière en rachetant, le 5 2 1676, la portion de cette terre appartenant à Jean de Strada, fils d'Octavio.
Gaspard, baron d'Aubière fut marié à Marie-Françoise de Mascon du Cheix A la mort de Gaspard de Montagnac, en 1693, Aubière, estimé 80.000 livres, est attribué à Jacques Gilbert de Mascon, chevalier, seigneur du Cheix, son beau frère et créancier.
Jacques Gilbert de Mascon
Jacques Gilbert de Mascon, chevalier, seigneur du Cheix
Celui ci mourut le 19 mai 1717. Passe à son fils Jean François de Mascon,
Jean François de Mascon
Jean François de Mascon, chevalier, seigneur du Cheix, héritier de la terre d'Aubière, la vendit, le 20 7 1718, à Guillaume André, seigneur de la Roche, habitant de Clermont moyennant 66.000 l.
Guillaume André
Guillaume André, seigneur de la Roche
1719, 23 juin, Aubière Mr Me Guillaume André, seigneur d'Aubière, conseiller au présidial de Clermont
- Passe à son fils , Jean André, écuyer, seigneur d'Aubière.
Jean André
Jean André, écuyer, seigneur d'Aubière, conseiller à la Cour des Aides de Clermont Ferrand, marié le 6 5 1727, avec Marie Lecourt
-Passe à leur fils, Pierre André, écuyer, seigneur d'Aubière, conseyer en la Cour des Aides de Clermont Ferrand, marié le 201 1766, avec Anne Favard
Pierre André
Pierre André, écuyer, seigneur d'Aubière, conseyer en la Cour des Aides de Clermont Ferrand, marié le 201 1766, avec Anne Favard , ils eurent 5 enfants : 2 filles et 3 fils dont :
Marie Anne André d'Aubière qui suit
Jean Baptiste André d'Aubière
Anne André d'Aubière
Il périt pendant la révolution mitraillé sur la place des Brotteaux à Lyon, le 17 février 1794 . Dans le partage de ses biens par ses enfants, la terre d'Aubière fut attribuée à sa fille, Marie Anne André d'Aubière
Jean Baptiste André d'Aubière Mre Jean Baptiste André d'Aubière, seigneur dud. lieu
Jean-Baptiste André d'Aubière né à Clermont le 8 août 1767, fut maire de Clermont à 2 reprises, sous la Restauration ( du 20 septembre 1815 à 1818 et du 4 décembre 1820 au 25 août 1822). Député du Puy-de-Dôme, il laissa un excellent souvenir à ses contemporains. On peut dire de lui qu'il sauva de la destruction l'église des Carmes sous la révolution, ainsi que l'église Notre-Dame du Port, en 1800. En 1824, il fut l'un des membres fondateurs de l'Académie de Clermont, dont il fut nommé secrétaire. Il eut cinq enfants avant de se consacrer au sacerdoce en 1837. Il mourut chanoine de la cathédrale de Clermont, en 1842 ; âgé de 75 ans.
Anne André d'Aubière Anne, la plus jeune se maria à Dominique Chardon.
Marie Anne André d'Aubière, qui avait épousé, le 10 mars 1802, Annet Alexis de Provencheres, écuyer, seigneur des GrimardiesMarie Anne André
Passe par mariage à la famille de Provenchères
Annet Alexis de Provenchères
Pierre de Provenchères
En 1908 la propriété d'Aubière est à M. Pierre de Provenchères, officier de l'armée française.
Pierre de de Provenchères , meurt au champ d'honneur en 1914. Son nom figure sur le monument du cimetière d'Aubière qui commémore le sacrifice des aubièrois morts au champ d'honneur.
Avec lui s'éteint la longue lignée des seigneurs d'Aubière.